Dans le cadre de l’appel à projet « initiative biodiversité » de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, le Parc naturel régional Doubs Horloger participe à la mise en œuvre d’un programme qui étudie l’importance du rôle des haies pour la biodiversité et la préservation de la ressource en eau.
Concrètement, cette action, soutenue par de nombreux partenaires, prévoit la plantation de 20.000 arbres sur le territoire du Parc et un volet animation, formation et sensibilisation pour renforcer la pérennité des actions réalisées et aider à l’accompagnement des agriculteurs volontaires dans les projets de plantation et de gestions des haies. Ainsi, ce jeudi 24 novembre, une journée spécifique se tient sur une exploitation à Villers-le-Lac et à la MFR des Fins, qui se poursuivra le 13 décembre avec un temps de plantation d’une haie fourragère, avec les élèves des MFR des Fins et de Vercel, sur l’exploitation témoin.
104.000 hectares. 60.000 habitants
Rappelons que le Parc naturel régional du Doubs Horloger se répartit sur un large territoire, composé de 94 communes. Soit 104.000 hectares de superficie et près de 60.000 habitants. Il s’étend sur les anciens cantons du Saugeais, Morteau, Le Russey, Maîche et Saint Hippolithe. Le plateau de Belleherbe et les secteurs d’Orchamps-Vennes, Pierrefontaine-les-Varans, Laviron et Landresse en font partie également. Pour Charles Schelle, Vice-Président du Parc Naturel régional du Doubs Horloger, en charge de la commission « Agriculture et forêt », cette démarche est importante, surtout en période climatique particulière, où l’agriculture souffre et la préservation de la ressource en eau un véritable enjeu. « Il apparait que lorsque l’on a de grandes étendues, on perd en qualité au niveau de la production agricole et de la retenue des eaux. Les haies sont un élément fixe qui permet d’obtenir des effets bénéfiques sur toute la biodiversité » explique l’élu de Provenchère.
Une démarche test et scientifique
Persuadés de la pertinence et des bienfaits sur l’environnement de cette démarche, les élus et leurs partenaires entendent montrer toute son efficacité et la voir se décliner sur d’autres territoires. D’ici cinq ans, sur les plus petites plantations, les bénéfices pourront déjà être enregistrés. Le coût de cette opération s’élève à 355.000 euros. Toutes les personnes de ce territoire de vie, quel que soit leur statut peuvent souscrire. Pour obtenir de plus amples informations : 03.81.68.53.32
L'interview de la rédaction / Charles Schelle, Vice-Président du Parc Naturel régional du Doubs Horloger, en charge de la commission « Agriculture et forêt ».
Quatre blessés légers ont été transportés hier après-midi au CHU Minjoz. L’accident s’est produit avenue Edgar Faure à Besançon. Six véhicules, dont quatre en stationnement, sont impliqués dans cette collision.
L’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a publié son nouveau rapport sur l’état des eaux et des nappes des bassins Rhône-Méditerranée et de Corse. Il s’appuie sur 5,5 millions d’analyses de surveillance annuels. En Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est, seulement 26% des rivières sont en bon état écologique et 83% des nappes souterraines affichent un bon état chimique, selon les données de l’Agence de l’eau. Plusieurs facteurs sont en cause, comme le changement climatique, l’artificialisation des sols ou encore le cloisonnement des milieux aquatiques.
Une qualité d’eau qui s’améliore, mais de nombreuses substances encore présentes
Laurent Roy, le directeur général de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, affirme pourtant que la qualité de l’eau a considérablement augmenté depuis une trentaine d’années. En partie grâce à l’assainissement et les nombreuses stations d’épuration. Des substances qui étaient autrefois omniprésentes dans l’eau comme l’ammonium ou encore le phosphore ont très fortement diminuées. Cependant, les analyses ont révélé la présence de 500 substances toxiques, dont la moitié sont des pesticides.
Plus de 500 substances retrouvées dans les cours d’eau, dont de la caféine et des médicaments
Parmi toutes les substances retrouvées dans les cours d’eau, il y a notamment la caféine, présente dans près de 80% des rivières, mais également des substances chimiques comme les pesticides, glyphosates, les produits phytosanitaires ou encore des produits de la vie quotidienne et de nombreux médicaments. « On a tendance à en retrouver partout. La solution c’est de vraiment en réduire les usages à la source quand c’est possible » indique Laurent Roy, directeur général de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
Limiter le cloisonnement des rivières
En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 80% des cours d’eau ont été modifiés, deux fois plus que dans le bassin méditerranéen. L’artificialisation est l’un des principaux facteurs qui menace le bon fonctionnement des cours d’eau. Avoir des rivières, des zones humides et des plans d’eau suffisamment naturels pour que la biodiversité puisse bien s’y porter est essentiel. Les cours d’eau ont beaucoup été artificialisé au cours des décennies précédentes et qu’il faut désormais « renaturer, avec des aspects sinueux, des berges plus variées, pour que les écosystèmes aquatiques refonctionnent » explique Laurent Roy.
Un homme de 31 ans a été placé en garde à vue à Besançon. Hier soir, une patrouille a remarqué la conduite dangereuse de cet automobiliste, à hauteur du Chemin du Point du Jour à Besançon. Lors du contrôle, il est apparu qu’il conduisait malgré une annulation judiciaire de son permis de conduire. Le véhicule n’était pas assuré et était en défaut de permis de conduire. Il a été conduit sans incident au commissariat de police.
Le Collectif de Défense de la Santé du Doubs soutient pleinement la proposition de loi sur la réintégration des soignants non vaccinés, qui devrait être présentée le 24 novembre à l’Assemblée Nationale. Il est rappelé que « dans quasiment tous les pays d’Europe et aux USA, les suspendus non vaccinés sont réintégrés à l’hôpital et dans les centres de soins ».
Le collectif souligne également qu’en pleine période covid, « le gouvernement leur avait demandé de venir au travail, même positif, avant de les priver de leur unique source de revenu ». Pour le Collectif « il est plus que temps de permettre à celles qui le souhaitent d’exercer à nouveau leur profession ».
La mobilisation se poursuit à l’hôpital de Champagnole. A l’appel de la CGT et du comité de défense de l’hôpital, un rassemblement se tiendra ce samedi matin, à 10h, sur la place de la mairie. Les syndicats, soignants et leurs soutiens entendent dénoncer la fermeture de la ligne SMUR et les consultations non programmées.
On l’a appris hier soir. La femme d’une trentaine d’années, qui avait été réanimée par les sapeurs-pompiers hier matin, n’a pas survécu. Rappelons qu’un corps flottant avait été repéré dans le canal au niveau du pont Robert Schwint. Les secouristes avaient procédé à une réanimation, avant de la conduire dans un état grave aux urgences de l’hôpital Minjoz.
Le Cops25, Complexe d’Optimisation de la Performance Sportive, est un lieu unique à Besançon et en France. Il s’agit d’une structure ouverte à tous, avec de la technologie pour tous les niveaux. Chacun peut bénéficier des atouts de la maison sport santé, mais les fédérations et les athlètes de haut niveau peuvent aussi venir profiter d’équipements très particuliers. Cela concerne notamment les chambres d’hypoxie, recréant les conditions en altitude, ou encore la cryothérapie et l’oxygénation hyperbare. Une structure très prometteuse à 2 ans des Jeux Olympiques 2024 de Paris.
Qu’est-ce que l’hypoxie et quelles sont ses vertus ?
« L’hypoxie c’est créer de la dette d’oxygène comme si vous montiez en altitude » explique Alexandre Chouffe, président du COPS25. Cela consiste à respirer de l'air réduit en oxygène, afin d'apporter des adaptations naturelles et bénéfiques à la physiologie du corps. Le corps s'adapte alors naturellement à cette forme de stress, afin d'améliorer les performances ou sa condition physique. Des améliorations remarquables de performance sont réalisables dans un laps de temps très court. Par ailleurs, en cas de blessure, un système entraîné en hypoxie fournira de l'oxygène au point de blessure, de manière plus efficace, aidant ainsi le processus de récupération de la blessure elle-même. Les bénéfices de l'hypoxie dans le domaine sportif ne sont plus à prouver, et désormais, de nombreuses recherches ont montré que l'hypoxie est un atout majeur dans le domaine de la santé et du sport.
« On est à deux ans des Jeux Olympiques. Aujourd’hui les fédérations ont besoin de s’appuyer sur des compétences, ils font appel à nous pour envisager des protocoles sur les prochaines échéances avec des équipes internationales. On est à 2h de Paris en TGV, les fédérations internationales sont à l’affut de ce genre de structures. Le bâtiment a aussi été construit pour ça. Parce qu’on devait être très compétitif. Depuis 2 ans on a formé du personnel à l’intérieur du bâtiment, pour être très compétents sur les domaines de l’hypoxie, la cryothérapie ou l’oxygénation hyperbare, car ce sont des vecteurs de performances inégalés » Alexandre Chouffe, président du COPS25.
Le COPS25, cette structure bisontine de 2500m² possède de nombreuses chambres d’hypoxie, simulant l’altitude. « C’est très protocolisé, on va faire des essais sur l’athlète bien avant, afin de savoir comment il répond à l’altitude. Ça peut aussi être un stage d’acclimatation, avant une période d’une compétition en altitude, où certaines personnes voulant faire un trek en montagne, veulent se rendre compte des effets de l’altitude sur leur corps » détaille Alexandre Chouffe. Les chambres d’hypoxie existent maintenant depuis quelques années en France, mais sont très souvent réservées à un certain public, la plupart du temps aux athlètes de haut niveau. « En privé, aujourd’hui, on est les seuls en France, voire peut-être en Europe, sur des protocoles qui sont réalisés à l’intérieur du bâtiment, pour que chaque personne dispose de son propre protocole afin d’en avoir les efficiences maximums » poursuit le président.
Alexandre Chouffe, président du COPS25 est au micro de la rédaction :